Le dispositif Pinel offre la possibilité de bénéficier d'une réduction d'impôt lors d'un investissement locatif dans le neuf. A condition que l'investisseur s'engage à louer le logement vide en tant que résidence principale pour une durée de 6, 9 ou 12 ans avec un avantage fiscal respectivement de 12,18 ou 21%, calculée sur le prix de revient du bien (prix d'achat + frais de notaire).
Contrairement au Duflot qui fut un fiasco, le Pinel rencontre un franc succès, notamment, dans les régions d’Ile-de-France, Nouvelle Aquitaine et Occitanie…
Pour autant, il ne faut pas se lancer les yeux fermés. « De nombreux candidats-investisseurs croient naïvement (et à tort) que la mention « dispositif PINEL » signifie qu’il y a là une quelconque garantie de l’Etat. Or, si ce dispositif de défiscalisation semble attractif, il peut parfois s’avèrer risqué, selon Immo G Consulting dans son étude « Les dangers du dispositif PINEL ».
Déjà ce dispositif impose une grille de loyers plafonds par zone géographique (A, A bis, B1 et B2), s’appliquant uniformément à l’ensemble de ces zones. Or, les loyers plafonnés peuvent être inférieurs aux loyers locaux de marché de 10 à plus de 20%.
Et, « le prix de vente plafonné lui à 5 500 €/m² peut s’avérer très supérieur à certains prix moyens de marché, l’écart pouvant excéder 20% comme à Caen, Rennes, Bayonne, Angers, ou encore Thionville.
Enfin, à ce risque de surpayer le bien, s’ajoute celui, de subir une moins-value lors de la revente en raison de l’obsolescence parfois plus rapide que prévue de certains immeubles, compte tenu des matériaux employés », selon Immo G Consulting.
Emission présentée par Alexandra Boquillon