Vidéo ajoutée le 02 juin 2016

Interview de Laurent Demeure, Président de Coldwell Banker France et Monaco.


1-Quels conseils donneriez vous à un propriétaire souhaitant vendre son bien à un client européen ?


L'Europe est aujourd'hui une organisation avec L'Union européenne mais finalement chaque pays garde ses particularitésL'Europe est aujourd'hui une organisation avec l'union européenne mais finalement chaque pays garde ses particularités.

La ponctualité est primordiale dans la plupart des cultures au nord de l'Europe : Allemands, Suisses, Anglais, Hollandais sont des gens très ponctuels. Ce qui n'est pas forcément le cas des Parisiens ou des Espagnols. Ne vous étonnez pas que les Espagnols arrivent en retard. Sans tomber dans le poncif, les Espagnols sont très souvent en retard contrairement aux autres Européens.

Ensuite l'accueil est important aussi. Tout pays et fier de sa spécificité culturelle. Certes ils viennent découvrir la culture de la France, ses traditions, son vin, son histoire mais il faut aussi aller vers eux et montrer du respect pour leur culture.

Les Allemands posent beaucoup de questions sur l'appartement, ils sont très précis, il faut être en mesure de répondre à leurs questions concernant les charges, les impôts, les travaux : quand les travaux ont-ils été faits.Ils ont besoin de transparence alors que les Italiens sont beaucoup plus dans le global, dans l'image, dans le ressenti. La plupart des cultures sont très famille. Le principal conseil qu'on peut donner à quelqu'un qui vend à un étranger est de s'intéresser à la famille de son interlocuteur, ce sera toujours très bien vu.

2-Comment le mettre en confiance ?

Éviter d'être trop intrusif. Ce n'est pas la peine de leur rappeler que vous avez passé vos étés en Italie, au Portugal ou en Espagne, ça peut venir plus tard. Mais d'abord montrer que vous vous intéressez à leur culture plutôt de leur raconter vos vacances dans leurs pays, ce serait plutôt rédhibitoire.

3-Quelles erreurs faut-il absolument éviter ?

Le retard vraiment car on serait vu comme le Parisien mal élevé.

Propos recueillis par Alexandra Boquillon

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