Vidéo ajoutée le 04 juillet 2017

37°C ! C’est la température relevée dans les classes de nos enfants au mois de juin dernier pendant la canicule. La situation était intenable et intolérable. Les enseignants ne pouvaient même pas ouvrir les fenêtres du couloir pour des raisons évidentes de sécurité. Du coup, à partir de 10h impossible de faire travailler les enfants, écrasés par la fournaise matinale, qui empirait au fur et à mesure de la journée.


Certes, la température est bien redescendue depuis. Et les grandes vacances sont déjà là mais il est urgent d’anticiper pourles années futures ! Car avec le réchauffement climatique ces vagues de chaleur vont être de plus en plus intenses et fréquentes dans les années à venir, prévient Patrick Nossent, président de Certivéa, l’opérateur de l’offre HQE en France.


En effet, selon les observations des chercheurs de Météo France et du Centre scientifique et technique du Bâtiment (CSTB), qui ont cartographié l'intensité de l'effet d’îlot de chaleur urbain sur l'agglomération parisienne en 2012, dans le cadre Projet Epicea, financé par la Ville de Paris,le nombre de jours de canicule devrait être multiplié par 12 d’ici la fin du siècle. Selon Certivéa, en France, on compte 63 600 établissements scolaires dont la plupart n’a pas été pensée pour de fortes vagues de chaleur.


Et « La climatisation n’est pas la meilleure des solutions. Outre le fait qu’elle coûte chère en énergie, elle renforce le changement climatique et donc à terme l’effet qu’elle cherche à combattre. La climatisation devrait donc être utilisée seulement si nécessaire après avoir abaissé la température par d’autres moyens : comme l’inertie thermique, le positionnement des baies par rapport au soleil, la végétalisation, les casquettes solaires et volets, les puits canadiens, ou encore les ventilations nocturnes », préconise Certivéa.

Pour information, Certivéa, qui est une filiale du CSTB a déjà certifié HQE (Haute Qualité Environnementale) la construction et la rénovation de 255 établissements scolaires et crèches en 10 ans, autant de bâtiments qui allient respect de l’environnement, performance économique et qualité de vie pour nos enfants et le personnel scolaire.


Alexandra Boquillon

Source : Certivéa

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