Vidéo ajoutée le 24 janvier 2017

Depuis le 1er janvier, le permis de louer contraint les bailleurs privés lors de la signature d’un nouveau bail (les renouvellements de bail et reconductions tacites sont exclus) à faire une déclaration aux collectivités, voire à leur demander une autorisation préalable pour pouvoir louer leur bien dans les zones géographiques définies par les communes volontaires.

Une mesure qui a déclenché la colère notamment de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), de la Chambre des Propriétaires et de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI).

«Les professionnels de l’immobilier sont garants de la décence des logements dont ils ont la gestion. C’est faire fi de leurs compétences que de leur demander d’appliquer ce décret», s’insurge Jean-François Buet, le Président de la FNAIM, en tête de file des protestataires.

Même colère à l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) qui a déclaré : « Ce permis de louer va tuer certains bailleurs ayant eu l’audace d’investir dans certains quartiers difficiles où il faut pourtant loger les familles. Aidons-les à préserver et entretenir leur patrimoine plutôt que de les sanctionner ! Aidons-les à lutter contre les locataires indélicats qui ne paient pas leurs loyers, dégradent volontairement leur logement, et entament tant la rentabilité locative qu’ils excluent toutes possibilités de travaux. Ce permis de louer va organiser une vacance (locative, Ndlr) massive, la chute des investissements (en termes d’achat et de travaux) et donc la destruction de l’offre locative. Et pour l’UNPI, le permis de louer n’est pas une arme contre les marchands de sommeil qui n’en tiendront pas compte, « tant ils sont déjà en dehors des règles ».



Alexandra Boquillon

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